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Zhang Yuyan parle de la réalisation de l’esprit du 18e congrès national du PCC : prendre davantage d'initiatives dans la participation aux affaires internationales
2012-12-25 15:53:53
NSSC
     Interviewé: Zhang Yuyan
    Intervieweur: Liang Weiguo, journaliste de l’Académie des Sciences sociales de Chine

    Le 18e congrès national du Parti communiste chinois nous a présenté le plan d’édifier la société de moyenne aisance et de remporter de nouvelles victoires dans la construction du socialisme à la chinoise. Notre tâche principale actuelle ainsi que celle de l’avenir, c’est d'étudier et de réaliser consciencieusement l’esprit du 18e congrès national du PCC. Pour mieux comprendre cet esprit, le journaliste de l'ASSC a sollicité une interview avec Zhang Yuyan, délégué du 18e congrès national du Parti communiste chinois et directeur de l’institut de science politique et économie mondiales de l’ASSC, afin d’avoir son interprétation sur certaines questions.

    Plus d’accents mis sur les intérêts nationaux dans le rapport au 18e congrès du PCC

Intervieweur:  Le 18e congrès national du Parti communiste chinois a vu un grand succès ainsi que de grandes répercussions en Chine et dans le monde. Actuellement, la tâche la plus importante pour le PCC et le pays, c’est d’étudier, de faire savoir et de réaliser l’esprit du congrès. Quant à vous, en tant que délégué et spécialiste de questions internationales, comment entendez-vous ce congrès après y avoir participé ?

Zhang Yuyan: j’en ai dégagé des constatations sous quatre aspects.

    Premièrement, le rapport présenté au 18e congrès du PCC a discuté et résumé de façon très précise la situation internationale de notre temps et ses tendances. Par exemple, le rapport met l’accent sur le fait que dans le contexte où le monde poursuit sans cesse ses changements profonds et subtils, la paix et le développement restent les thèmes majeurs de notre époque. De plus, « quatre faits » sont soulignés dans le rapport pour donner une description générale de la situation internationale: « le développement en profondeur de la multipolarité et de la mondialisation économique, la progression continue de la diversité culturelle et de l'informatisation de la société, les nouvelles percées en cours de préparation grâce à la révolution scientifique et technique, l'extension sur tous les plans et à différents niveaux de la coopération planétaire.» Actuellement, ces « quatre faits » sont encore en train de se développer en profondeur. Ce rapport a également fait une constatation de la tendance générale du développement mondial : « le rapport des forces à l'échelle internationale évolue toujours dans un sens qui favorise la préservation de la paix mondiale, et que nous disposons de davantage de conditions propices au maintien de la stabilité globale de la conjoncture internationale ». C’est bien pour cette raison qu’on dit qu’il y aura plus d’opportunités que défis. Aujourd’hui en Chine, plusieurs spécialistes sont d’avis qu’il y avait auparavant une superpuissance et plusieurs grandes puissances dans le monde, parmi lesquelles ce sont les Etats-Unis qui étaient la seule superpuissance. Pourtant, selon eux, la tendance actuelle, c’est qu’il y aura plusieurs grandes puissances et deux superpuissances, c’est-à-dire, les Etats-Unis et la Chine. Bien que cette opinion suscite des controverses, moi, personnellement, je pense que c’est vrai que le rapport des forces à l'échelle internationale évolue toujours dans un sens qui favorise la préservation de la paix mondiale.

    Deuxièmement, ce rapport a clairement décrit les politiques et les idées diplomatiques de notre pays, et notamment nos intérêts nationaux. J’en ai fait un bilan avec « trois esprits » et «quatre principes ». Les « trois esprits » signifient qu’en ce qui concerne les relations internationales, il faut faire valoir l'esprit qui favorise l'égalité et la confiance mutuelle, qui encourage l'inclusivité et la complémentarité, et qui concourt à une coopération procurant des bénéfices réciproques. Les « quatre principes», c’est « la paix, le développement, la coopération et les bénéfices réciproques ». Si on les comprend, on comprendra les idées diplomatiques et les politiques de la Chine.Dans ce rapport, la notion « intérêts nationaux » n’est pas mentionnée de façon précise, mais d’après moi, on peut voir les intérêts nationaux dans les lignes du rapport ci-dessous: « Nous sauvegarderons fermement la souveraineté et la sécurité de notre pays, ainsi que les intérêts de son développement, et nous ne céderons à aucune pression extérieure. » Il faut dire que ça définit très clairement les intérêts nationaux et je suis d’avis que c’est bien important de le dire dans le rapport.

    Troisièmement, on peut bien lire dans les lignes du rapport que notre politique extérieure devient de plus en plus active. Certains disaient que la diplomatie chinoise est une « diplomatie réactive », c’est-à-dire, nous n’agissions que quand quelque chose se passait. Cependant, on trouve exactement de ce rapport que par rapport à la « diplomatie réactive » du passé, notre politique extérieure s’oriente vers une tendance plus active. Cela se manifeste bien dans le rapport, par exemple, « la Chine est prête à prendre davantage d'initiatives dans la participation aux affaires internationales, à faire valoir son rôle de grand pays responsable », ou bien « tout en insistant sur le maintien d'un équilibre entre ses droits et obligations, la Chine prendra part activement aux à la gouvernance de l'économie mondiale, promouvra la libéralisation et la facilitation des échanges commerciaux et des investissements, et s'opposera au protectionnisme sous toutes ses formes ». Nous pouvons ressentir sans difficulté le changement de la politique diplomatique de notre pays. Ce changement est le résultat de l’accroissement permanent de la puissance globale de notre pays, et par conséquent on le note aussi dans la politique diplomatique.

    Quatrièmement, on a parlé plusieurs fois de risques et de défis dans le rapport. Notre pays est confronté à des opportunités de développement sans précédent de même qu'à des risques et défis inouïs. Le rapport a spécialement mentionné que la paix est loin de régner sur le monde avec beaucoup de conflits armés et que le déséquilibre du développement mondial s'accentue encore. Trois sécurités—sécurité alimentaire, de sûreté des ressources énergétiques et naturelles, et de l'Internet, importent considérablement à la stabilité et le développement de la Chine. C’est pourquoi nous devons prendre conscience des risques ainsi que la vigilance face aux menaces éventuelles.

    Face aux défis internationaux tels que la diabolisation

Intervieweur: Maintenant, tout le pays est en train d’étudier l’esprit du18e congrès national du PCC, et on en voit des démarches efficaces dans pas mal de régions. D’après vous, dans quels domaines est-ce qu’on aura des défis internationaux?

Zhang Yuyan: Si on parle de principaux défis internationaux à avoir, on pourra en citer qutre lancés par les forces hostiles occidentales envers la Chine: l’occidentalisation, la division, la diabolisation et la systématisation de la Chine, c’est-à-dire, maîtriser la Chine par leurs règles internationales qui leur sont plus favorables. Cela nous est bien évident.

    Renforcer la vigilance face aux menaces éventuelles et diriger les recherches avec le rapport 

Intervieweur: Le 18e congrès national du Parti communiste chinois est encourageant. Il nous reste beaucoup de nouvelles politiques à réaliser en profondeur et de nouveaux succès à remporter. Alors, qu’est-ce qu’il nous faudra pour réaliser l’esprit du 18e congrès ?

Zhang Yuyan: Après avoir participé au congrès, surtout après avoir étudié son rapport, je me sens confié une grande charge. Moi, je fais la recherche sur les questions internationales, et le rapport nous a fourni bien des thèmes à étudier. La Chine est prête à prendre davantage d'initiatives dans la participation aux affaires internationales, à faire valoir son rôle de grand pays responsable, mais comment ? De plus, comment renforcer notre influence internationale, comment faire face avec d’autres pays aux défis internationaux, comment encourager l'ONU, l'Organisation de coopération de Shanghai, les pays des Brics et le G20 à jouer un rôle actif dans les affaires internationales, tout ça, ce sont des questions qui nous concernent. Dans notre Institut de recherche, nous allons dégager du rapport des problèmes à étudier et diriger nos recherches avec le rapport.







Traduit par Wu Chuncheng
Edité par Lu Xue






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