L'expérience de gouvernance du PCC est bénéfique pour l'Afrique
2021-07-07 13:17:00

L'expérience du Parti communiste chinois (PCC) en matière de gouvernance de la Chine est précieuse et mérite d'être apprise par les pays africains en ce qui concerne le maintien de la stabilité, la réduction de la pauvreté, le développement axé sur l'humain et la prévention de la COVID-19, ont indiqué des dirigeants et experts africains.

Ils ont fait ces remarques alors que le PCC célèbre son centenaire, affirmant que le parti a conduit le peuple chinois d'une victoire à l'autre depuis sa fondation en juillet 1921.

STABILITE ET DEVELOPPEMENT

Pour l'Afrique, l'expérience la plus précieuse du PCC est "que la stabilité à long terme des partis politiques est absolument nécessaire pour le développement durable", a déclaré Peter Kagwanja, directeur général de l'Africa Policy Institute (API), un groupe de réflexion panafricain basé à Nairobi (Kenya).

Le PCC a uni les 56 groupes ethniques de la Chine et garanti la sécurité et la stabilité du gouvernement, ce qui a jeté les bases pour que la Chine devienne la deuxième économie du monde, a indiqué M. Kagwanja.

"Grâce à la trinité de la stabilité politique, de la lutte contre la corruption et du développement vert, la Chine a sorti près de 800 millions de personnes de la pauvreté depuis la mise en place de la réforme et de l'ouverture en 1978, constituant un jalon salué par la Banque mondiale comme l'une des grandes réussites dans l'histoire de l'humanité", a-t-il souligné.

"En éradiquant d'abord la pauvreté (absolue) en Chine, puis en allant de l'avant pour aider d'autres pays, le PCC a joué un grand rôle dans l'élimination de l'une des plus grandes maladies du monde, et il devrait être félicité pour cela", a fait valoir Donald Rushambwa, chercheur au Centre de recherche sur les échanges économiques et culturels sino-africains basé à Harare (Zimbabwe), autrefois étudiant étranger dans une université de la province chinoise du Zhejiang (est).

PHILOSOPHIE AXEE SUR L'HUMAIN

M. Rushambwa a relevé que l'approche axée sur l'être humain du PCC a joué un rôle énorme dans le développement remarquable de la Chine, apportant la prospérité à toutes les couches de la société.

Ernest Moloi, rédacteur en chef adjoint du Botswana Guardian, a déclaré que "Garder le parti intact, gérer la démocratie entre les partis et maintenir la discipline des cadres, ainsi que traiter les problèmes urgents de développement et définir des politiques nationales qui répondent aux besoins des masses, ont été les atouts du PCC".

M. Moloi a noté que le Parti démocratique du Botswana devrait en tirer des leçons en tant que parti qui dirige le pays depuis plus de 50 ans.

Abdullah Juma Sadala, haut responsable du parti au pouvoir en Tanzanie Chama Cha Mapinduzi, a indiqué dans une récente interview à Xinhua qu'"en maintenant des liens étroits avec le peuple chinois, le PCC a obtenu de grands succès dans le développement économique et social du pays".

Il y a des décennies, le PCC a guidé le peuple chinois pour renverser l'oppression impérialiste et parvenir à la libération nationale. Aujourd'hui, sous sa direction, la Chine a remporté une victoire complète dans sa lutte contre la pauvreté absolue, ce qui a considérablement amélioré le niveau de vie de la population, a constaté M. Sadala.

Qualifiant le PCC de "parti du peuple et, plus important encore, parti pour le peuple", il a ajouté : "Lorsqu'un parti est proche du peuple, le peuple lui répondra positivement".

PREVENTION DE LA COVID-19

Humphrey Moshi, directeur du Centre des études chinoises de l'Université de Dar es Salaam (Tanzanie), a déclaré qu'"il y a toujours eu une communication étroite entre le PCC et le peuple chinois", ce qui facilite l'application rapide des décisions à travers tout le pays. Il a ajouté que la réussite de la Chine dans sa lutte contre la COVID-19 était également le fruit d'une "structure efficace de communication, de coordination et d'exécution" des décisions.

Malgré l'énorme demande intérieure et l'offre limitée, la Chine a fourni au monde plus de 480 millions de doses de vaccins contre la COVID-19, a annoncé vendredi dernier le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Wang Wenbin. Selon lui, la Chine croit fermement que les vaccins contre la COVID-19 sont des biens publics et le pays a fourni le plus de vaccins au monde.

A ce jour, la Chine a fourni des vaccins à près de 100 pays. L'OMS a inclus les vaccins chinois développés par Sinopharm et Sinovac sur la liste des vaccins autorisés pour une utilisation d'urgence. Une trentaine de dirigeants étrangers ont pris l'initiative d'utiliser des vaccins chinois.

Le président équato-guinéen Teodoro Obiang a affirmé que les vaccins chinois avaient apporté une lueur d'espoir dans la lutte de son pays contre l'épidémie. Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a quant à lui déclaré que les vaccins donnés par la Chine étaient comme la lumière au bout du tunnel.

RELATIONS CHINE-AFRIQUE

Dans les affaires internationales, la Chine préconise la recherche d'un terrain d'entente tout en mettant de côté les différences avec les autres pays, contribuant ainsi au maintien de la paix globale et à la gouvernance environnementale mondiale via la coopération internationale, a analysé M. Sadala.

Le président zambien Edgar Lungu a rappelé que la Chine avait aidé la Zambie notamment dans le cadre de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) et du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), ce qui a consolidé leurs relations caractérisées par les bénéfices mutuels.

Joaquim Chissano, ancien président du Mozambique qui a été témoin de fréquents échanges amicaux entre son parti Frelimo et le PCC, a indiqué à Xinhua dans une interview que le succès de la Chine était "encourageant".

Evoquant la vision de la Chine de construire une communauté de destin pour l'humanité, M. Chissano a réfuté les affirmations selon lesquelles celle-ci serait imposée et la Chine voudrait rechercher l'hégémonie ou le leadership dans l'ordre mondial.

"La Chine offre une coopération plus ouverte, ce qui est une bonne vision", a-t-il souligné, ajoutant que les pays doivent identifier leurs propres besoins et bénéficier de la coopération multilatérale sans saboter leurs propres intérêts pour obtenir des résultats gagnant-gagnant.

"L'Afrique ne doit pas être détachée du monde de la science, de la technologie et de l'innovation dirigé par la Chine", a déclaré l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. Fin

 

 

 

 

Source : Xinhuanet

 

 

Edité par  Zhao Xin