L'Algérie et la Chine ont affiché leur volonté d'augmenter le nombre des boursiers des deux cotés, et étendre la coopération dans différents domaines de l'enseignement et de la recherche scientifiques.

Cette volonté ressort de la rencontre qui s'est déroulée dimanche à Alger entre le ministre algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et l'ambassadeur de Chine en Algérie, Yang Guang Yu.

Parmi les volets de coopération qui ont été identifiés, il y a lieu de souligner, explique un communique du ministère algérien, du jumelage des universités, de la production scientifique, de l'échange de conférenciers de haut niveau, ainsi que de la participation réciproque aux différentes manifestations scientifiques qui seront organisées dans chacun des deux pays, de même que l'accueil d'un nombre de doctorants au niveau des laboratoires et autres établissements universitaires des deux pays.

S'agissant de la langue chinoise, les deux parties ont évoqué "le renforcement d'échange de délégations d'étudiants, notamment les séjours linguistiques qui demeurent des moyens potentiels pour la promotion de la langue chinoise en Algérie".

Dans le même ordre d'idées, le ministère algérien rappelle que cinq universités algériennes enseignent la langue chinoise, tout en émettant le vœu d'ouvrir un département de la culture et civilisation chinoise au niveau des universités algériennes, de même qu'un centre culturel chinois à Alger.