Tout en luttant contre la pandémie de nouveau coronavirus, la Chine a adopté plusieurs politiques pour contribuer à relancer l'économie sur son sol et dans le monde, estime l'universitaire thaïlandais Pagon Gatchalee.

"Je pense que les dernières politiques en matière de COVID-19 ont été mises en oeuvre sur la base d'informations précises, de l'expérience et des situations réelles auxquelles la Chine est aujourd'hui confrontée", a dit dans un récent entretien à Xinhua ce maître de conférences au département de marketing de l'Ecole de commerce de l'Université de Chiang Mai en Thaïlande.

Selon lui, "le moment choisi pour adopter une démarche plus souple dans la lutte contre la COVID est approprié, car de nombreux signes montrent que la Chine a progressé graduellement en trois ans vers une politique plus souple" en la matière.

Outre cette politique, M. Gatchalee mentionne les réductions d'impôts et de taxes qui aident les entrepreneurs et les PME, ainsi que la stratégie de double circulation qui a non seulement stimulé le marché intérieur, mais aussi la demande mondiale.

"J'ai été impressionné par la façon dont la Chine a fait face à la pandémie au début de 2020", dit l'universitaire selon qui une telle politique pragmatique face à la COVID-19 a maintenu et rétabli les chaînes d'approvisionnement dans les plus brefs délais, répondant efficacement à la souche originale et au variant Delta.

Les dernières mesures prises ont vu les restaurants, les centres commerciaux et les cinémas rouvrir en Chine, avec un essor de l'achalandage, signe selon les experts qui augure de la relance de la consommation en 2023.

Pour M. Gatchalee, cet ajustement scientifique de la politique COVID constitue "une approche raisonnable, pratique et fondée sur des données".

Sur cette base et grâce à la stratégie de double circulation, une économie chinoise résiliente "offrira de bonnes opportunités pour les investissements directs étrangers" en 2023, pense-t-il en se disant sûr que la croissance chinoise "profitera largement" aux pays de l'ASEAN, dont la Thaïlande. Fin

Source : Xinhuanet