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La zone de libre-échange favorable à la création d'opportunités en Afrique (vice-Premier ministre du Cap-Vert)
2020-02-13 13:50:00
Xinhuanet

La création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) a à voir avec la création d'opportunités en Afrique, a défendu mercredi le vice-Premier ministre du Cap-Vert Olavo Correia.

M. Correia, qui est également ministre des Finances, a fait cette déclaration à la presse concernant l'approbation pour la ratification de l'accord créant la zone de libre-échange continentale africaine, qui a été voté vendredi dernier, à l'unanimité des députés au parlement capverdien.

Les opportunités à saisir, d'après lui, sont celles qui existent dans les domaines du tourisme, du commerce, de l'industrie, de l'énergie et de la technologie.

"L'Afrique, pour se développer, a besoin de changer son attitude", a-t-il affirmé.

"Nous ne pouvons pas avoir un continent qui importe presque tout de l'étranger. Lorsque le continent africain importera de l'étranger, cela créera des opportunités dans d'autres pays du monde", a-t-il expliqué.

Lorsque c'est le cas, a-t-il ajouté, où la jeunesse africaine cherchera à émigrer vers d'autres parties du monde dans des situations sous-humaines et "qui ne rendent digne aucun politicien africain engagé et engagé pour un avenir meilleur pour l'Afrique".

Pour lui, si des opportunités sont créées en Afrique pour la production, l'innovation et l'exportation, il y aura des conditions pour que chacun puisse vivre dignement en Afrique.

"Pour construire un avenir meilleur pour le continent africain, c'est le premier point. Le deuxième point, qui me semble très important pour l'Afrique, c'est que nous devons avoir un continent de paix, de stabilité, de démocratie et qui respecte les droits de l'homme", a-t-il souligné.

Selon lui, il est "essentiel" que tous les pays s'unissent à cet égard, car "cela n'a pas de sens qu'il y ait un parti souverain, dans un Etat qui n'est pas démocratique, dans un contexte d'instabilité permanente".

Quant à l'entrée du Cap-Vert dans la ZLECA, Olavo Correia a souligné que le pays est archipélagique et petit en termes de dimensions géographiques.

Par conséquent, pour que le Cap-Vert puisse s'intégrer au continent africain avec des avantages, d'après le ministre, il doit "négocier sa spécificité", tant au niveau de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), qu'au niveau du continent africain.

"Nous devons créer les conditions pour garantir la connectivité. Il ne peut y avoir de commerce sans expédition. C'est une illusion de penser aux accords douaniers, en termes d'échanges et à tous ces instruments juridiques et alors nous n'avons plus de liaisons maritimes entre le Cap-Vert et le continent africain", a-t-il poursuivi.

Il n'y a pas de commerce possible sans connectivité aérienne, maritime et technologique, sans libre circulation des marchandises, des personnes et des capitaux, a soutenu le vice-Premier ministre, assurant que le Cap-Vert est "très engagé" dans ce processus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Edité par  Zhao Xin