Les progrès chinois en matière de droits de l'homme au cours des sept dernières décennies ont été "considérables", ont affirmé lundi plusieurs experts lors d'une conférence organisée en marge de la 42e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
L'évènement, intitulé "70 ans de progrès en matière de droits de l'homme en Chine nouvelle", a été tenu par la Société chinoise pour les études des droits de l'homme (CSHRS) au palais des Nations, à Genève.
En 1949, le produit intérieur brut (PIB) par habitant en Chine n'était que de 27 dollars, et la période d'éducation en moyenne était de moins d'un an. L'espérance de vie en moyenne ne dépassait pas non plus 35 ans, a noté Wu Leifen, secrétaire générale adjointe de la CSHRS.
"Avant la fondation de la Chine nouvelle (la République populaire de Chine), la guerre et la pauvreté signifiaient que le peuple chinois n'avait accès à aucun droit de l'homme", selon Mme Wu.
Soixante-dix ans plus tard, la Chine est capable de nourrir et vêtir plus de 1,3 milliard de personnes, fournit un emploi stable à 770 millions d'habitants, dispose d'un enseignement obligatoire d'une durée de 9 ans, et a mis en place le système de sécurité sociale le plus étendu au monde, a-t-elle noté, ajoutant que l'espérance de vie moyenne a atteint 77 ans en 2018.
En même temps, la démocratie chinoise et l'Etat de droit continuent à faire avancer la protection des droits de l'homme dans le domaine judicaire. La Chine a accompli des progrès considérables, les droits et les libertés du peuple étant plus étendus que jamais, a-t-elle poursuivi.
"On peut dire qu'au cours des 70 dernières années, la cause des droits de l'homme en Chine a été pleinement développée", a estimé Mme Wu.
Mao Junxiang, directeur exécutif du Centre d'études des droits de l'homme à l'Université du Centre-Sud de la Chine, a noté que la Chine a établi un système socialiste des droits de l'homme, aux caractéristiques chinoises visant à l'enrichissement et au développement.
"Au cours des 70 dernières années, la Chine a déployé davantage d'efforts visant à promouvoir l'Etat de droit et à créer un environnement social favorisant la protection des droits de l'homme, et a donc apporté d'importantes contributions au développement de la diversité de la civilisation humaine", relève-t-il.
Jinzhe Wangjiu, chercheur au Centre de recherche tibétologique de Chine, a noté que tous les groupes ethniques chinois participent aux affaires du pays d'une manière égale et que la Chine respecte leurs croyances religieuses, ainsi que la liberté d'employer et de développer les langues minoritaires.
Une des clés pour la protection des droits de l'homme en Chine est la mise en relation des droits de l'homme avec les progrès de son développement humain en général, a déclaré Chang Jian, directeur du Centre d'études des droits de l'homme de l'Université de Nankai, en Chine.
Le développement économique, politique, social et culturel de la Chine et l'amélioration de la protection des droits de l'homme vont de pair, selon M. Chang.
Tom Zwart, professeur de droit à l'Université d'Utrecht des Pays-Bas, a mis en évidence l'engagement chinois en faveur de l'ordre international et du multilatéralisme.
Pour cet expert, l'appel de la Chine à édifier une communauté de destin partagé pour l'humanité est "une notion très importante pour l'avenir du système international des droits de l'homme".
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