La coopération économique entre la Chine et l'Amérique latine devrait aboutir à une nouvelle étape de la croissance économique et du développement dans la région, a estimé un économiste vénézuélien.
La Chine "a offert des prêts substantiels et une aide technique conséquente afin de promouvoir l'intégration physique, économique et commerciale, de libérer le potentiel de croissance de chaque pays (de la région), et de faire de leur développement économique et social une réalité", a déclaré Victor Alvarez à Xinhua lors d'une récente interview.
A travers l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), la Chine offre des ressources financières considérables aux différents fonds d'investissements destinés à construire les infrastructures nécessaires au renforcement de l'activité économique et productive, a indiqué M. Alvarez, qui est un ancien haut responsable gouvernemental.
"Il y a plus de 10 ans, en 2008, la Chine a initié sa politique envers l'Amérique latine et les Caraïbes, qui est basée sur le dialogue politique et la coopération commerciale, financière et infrastructurelle", a-t-il noté.
Depuis lors, les échanges politiques de haut niveau se sont intensifiés, comme dans les projets de coopération en matière d'investissement, financière et commerciale, ainsi que les échanges scientifiques, culturels et sportifs.
La Chine est devenue un prêteur important en Asie, en Afrique et en Amérique latine, servant de source de financement cruciale pour les pays traditionnellement négligés par les agences financières occidentales, a-t-il ajouté.
Selon lui, les schémas de développement sont souvent mutuellement bénéfiques. "Les projets financés par la Chine résolvent les questions d'infrastructure dans les pays bénéficiaires, et ces projets génèrent les revenus nécessaires pour couvrir leurs coûts de construction", a-t-il dit.
En plus, le financement chinois destiné à promouvoir l'intégration économique et commerciale de la région est assorti de conditions préférentielles, selon l'expert.
Il est important pour l'Amérique Latine de poursuivre sa coopération avec la Chine afin de promouvoir le transfert de technologies et d'augmenter le nombre de travailleurs qualifiés en Amérique latine, a souligné Victor Alvarez.
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