Le Groupe des 20 (G20) reste une plate-forme clé qui rassemble les principales économies mondiales à la recherche de solutions communes pour lutter contre le COVID-19, surmonter ses retombées socio-économiques et s'attaquer à d'autres problèmes mondiaux aigus, a déclaré un expert kazakh à Xinhua.

La première réunion virtuelle du G20 de cette année, convoquée d'urgence en mars, s'est concentrée sur la recherche d'une réponse coordonnée à la pandémie, a estimé Lydia Parkhomchik, une chercheuse kazakhe de l'Institut de l'économie et de la politique mondiales de la Fondation du premier président du Kazakhstan.

Selon une récente déclaration du G20, le groupe a déjà alloué plus de 21 milliards de dollars américains à la lutte contre la pandémie, y compris à la recherche et au développement de vaccins, et 11 billions de dollars pour soutenir l'économie mondiale, a-t-elle dit.

"Toutefois, les prévisions actuelles des agences internationales montrent que la lutte contre la crise pourrait nécessiter des ressources financières beaucoup plus importantes", a indiqué l'expert, qui a appelé à plus de coopération et de solidarité entre les pays du G20 pour remporter une victoire sur le coronavirus et prévenir une dépression mondiale.

Préserver la cohérence et l'unité de la communauté mondiale tout entière et éviter la fragmentation de l'économie mondiale sont des éléments clés pour faire face à la crise et sont devenus plus pertinents que jamais, a souligné Mme Parkhomchik.

Les problèmes qui seront discutés lors du sommet du G20 concernent tous les États d'Eurasie, y compris le Kazakhstan, a noté l'expert.

Le Kazakhstan étant profondément intégré dans l'économie mondiale, "les décisions prises lors du sommet auront un impact direct sur le développement de l'économie kazakhe à court et moyen terme", a ajouté Mme Parkhomchik.