"La Chine influence de plus en plus le PIB (produit intérieur brut) mondial" alors que son économie continue de croître dans le contexte de la pandémie de nouveau coronavirus, a déclaré l'économiste britannique renommé Jim O'Neill dans une récente interview à Xinhua.
La reprise de la Chine après le choc du COVID-19 est "remarquable", selon l'économiste qui préside le groupe de réflexion Chatham House basé à Londres.
"Comme l'ont prouvé les données mensuelles d'octobre, la relance se renforce", a déclaré M. O'Neill, qui a inventé en 2001 l'acronyme BRIC pour le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, un bloc d'économies émergentes qui ont eu par la suite un impact significatif sur l'économie mondiale.
Les dépenses de consommation de la Chine ont continué de s'accélérer en octobre en parallèle de la maîtrise efficace du COVID-19 et de la reprise économique soutenue dans le pays, ont révélé lundi les données officielles chinoises.
Les ventes au détail de biens de consommation ont grimpé de 4,3% en glissement annuel à 3.860 milliards de yuans (environ 584,5 milliards de dollars) en octobre, selon le Bureau national de la statistique.
La croissance s'est poursuivie après une hausse d'une année sur l'autre de 3,3% en septembre et de 0,5% en août, cette dernière hausse constituant la première évolution positive de cet indice de consommation en Chine cette année.
La Chine sera probablement le seul pays membre du Groupe des 20 (G20) à enregistrer une croissance positive de son PIB en 2020, a fait savoir M. O'Neill.
L'ancien économiste en chef de Goldman Sachs et ex-secrétaire commercial au Trésor britannique a prédit que d'ici la fin 2021, l'économie chinoise gagnera probablement près de 10% par rapport à fin 2019.
"Aucune autre économie du G20 ne s'en approchera et, malheureusement, nombre d'entre elles vont bientôt décroître un peu ou beaucoup, à moins qu'elles ne gèrent mieux la pandémie", a noté M. O'Neill.
Le Fonds monétaire international (FMI) prédit actuellement une croissance de l'économie chinoise de 1,9% en 2020 et de 8,2% en 2021, ainsi qu'un transfert progressif de l'aide publique vers la demande privée alors que la consommation privée continue de se consolider.
"La Chine influence de plus en plus le PIB mondial à mesure qu'elle se développe. J'espère que cela continuera", a conclu M. O'Neill.
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