L'incertitude est l'une des caractéristiques les plus inquiétantes de cette époque faite de crises et de défis croissants.
On ne peut toujours pas prédire la fin de la pandémie de nouveau coronavirus qui fait rage, près d'un an après son apparition massive. La bonne façon d'arrêter l'hémorragie qui frappe l'économie mondiale et d'entamer une guérison est aussi périlleuse qu'imprévisible.
Alors que les certitudes dans le monde sont descendues à un niveau terriblement bas et que la planète a désespérément besoin d'une forte impulsion, la Chine, deuxième économie mondiale et première nation commerçante, adresse un message d'espoir en invitant des géants de l'industrie et de jeunes entreprises du monde entier à la 3e Exposition internationale des importations de Chine (CIIE).
Alors que ce salon prend fin ce mardi, les exposants du monde entier ont au cours des cinq derniers jours non seulement conclu de nouveaux accords commerciaux et obtenu de potentielles opportunités de coopération, mais ils ont également renouvelé leur confiance en la Chine et son marché, lequel sera de plus en plus ouvert malgré une situation terrible, la panique liée à la pandémie et la récession qui s'en est suivie.
Ce sentiment de certitude est inspiré par la capacité convaincante de la Chine à traverser cette crise inattendue et sans précédent que constitue la pandémie de nouveau coronavirus au moyen d'actions décisives et efficaces.
Alors que le nombre de cas d'infection dans le monde dépasse les 50 millions, la réimposition douloureuse de mesures de confinement dans de nombreux pays, compliquant davantage leurs projets de redressement, témoigne de la grande importance d'une telle capacité à se mobiliser pour traverser une mer agitée.
La résilience de l'économie chinoise et la vitalité du marché chinois suscitent également un sentiment apaisant. Selon un rapport publié en octobre par le Fonds monétaire international, l'économie mondiale devrait se contracter brusquement de 4,4% en 2020, tandis que l'économie chinoise devrait croître de 1,9%. La Chine devrait être la seule grande économie mondiale à enregistrer une croissance positive en cette année de pandémie.
En outre, le commerce extérieur de la Chine s'extrait des malheurs causés par la pandémie et croît de nouveau. Les données douanières chinoises montrent que le commerce extérieur a progressé de 4,6% en glissement annuel en octobre, après une augmentation de 0,7% au cours des trois premiers trimestres.
Plus important encore, ce sentiment de certitude que génère la CIIE découle de l'engagement inébranlable de la Chine à promouvoir l'ouverture et la coopération mutuellement bénéfique et à partager les dividendes du développement.
"Notre objectif est de faire du marché chinois un marché pour le monde, un marché partagé par tous et accessible à tous. De cette façon, nous pourrons apporter une énergie positive à la communauté mondiale", avait lancé le président chinois Xi Jinping par visioconférence lors de la cérémonie d'ouverture de la 3e CIIE le 4 novembre.
Au fil des décennies, la Chine a fait de nombreuses promesses sur la libéralisation de l'accès à son marché, la baisse des tarifs douaniers, l'amélioration du climat des affaires et l'uniformisation des règles du jeu tant pour les entreprises nationales qu'étrangères. Elle a fidèlement tenu ses promesses.
En deux ans, la CIIE, qui incarne la détermination de la Chine à bâtir une économie ouverte, est devenue une plate-forme de valeur permettant aux entreprises mondiales d'accéder au marché chinois.
Au cours du week-end dernier, un total de 861 projets d'accord ont été conclus lors de la 3e CIIE, tant en ligne qu'hors ligne, au cours de sessions de rencontre entre professionnels auxquelles ont participé 674 exposants et 1.351 acheteurs de 64 pays et régions, selon les chiffres publiés dimanche par le commissariat de la CIIE.
Avant le salon de cette année, près de 100 exposants avaient déjà signé pour participer à la CIIE ces trois prochaines années. Ces réservations anticipées constituent un vote de confiance pour le plus grand rendez-vous mondial des importations et pour un marché chinois en plein essor.
Lorsque Beijing a proposé pour la première fois en 2017 d'organiser la CIIE, ce salon était prévu pour renforcer le libre-échange, stimuler les investissements bilatéraux et dynamiser la mondialisation à un moment où l'économie de la planète amorçait une reprise, en dépit d'une hausse des tendances protectionnistes et isolationnistes.
Aujourd'hui, ces défis mondiaux redoutables ne font que se multiplier et devenir encore plus difficiles, rendant plus importants que jamais les efforts collectifs du monde pour favoriser ce sentiment de certitude. C'est pourquoi la Chine a insisté pour organiser cette 3e CIIE comme prévu.
Le monde d'aujourd'hui est en effet envahi par le chaos et les incertitudes, mais ça ne signifie pas que l'avenir de l'humanité ploiera à jamais sous leur joug. Tant que tous les pays de la planète pourront se définir comme partenaires et travailler ensemble, un avenir meilleur et partagé par tous est à portée de main.
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