Le Salon international du commerce des services de Chine (CIFTIS) 2021, qui s'est ouvert à Beijing jeudi comme prévu malgré la pandémie de COVID-19, témoigne de la détermination de la Chine à promouvoir un développement innovant et une ouverture de haut niveau, ont estimé des experts et des universitaires étrangers.
Avec plus de 10.000 entreprises de 153 pays et régions qui se sont inscrites pour y participer, ce salon international donne également un coup de fouet à la confiance mondiale ainsi qu'une impulsion à la reprise économique post-pandémie, selon les experts.
A l'occasion de cette édition du CIFTIS, la Chine dévoile une série de nouvelles mesures visant à faciliter le commerce des services, ce qui est "une réaffirmation de la bonne volonté de la Chine et de sa détermination à travailler main dans la main avec le reste du monde dans une situation gagnant-gagnant", a affirmé Stella Mackenzie, maîtresse de conférences à la Faculté d'économie et de développement des affaires de l'Université du Botswana.
Dans le cadre de ces mesures, la Chine va s'ouvrir encore davantage en mettant en œuvre à travers le pays une liste négative pour le commerce transfrontalier des services et en explorant le développement de zones de démonstration nationales pour promouvoir le développement innovant du commerce des services.
Le pays va augmenter son soutien à la croissance du secteur des services dans les pays participants à l'Initiative la Ceinture et la Route et partager ses réalisations technologiques avec le reste du monde.
Les efforts de la Chine aideront certainement le Botswana à sortir du marasme économique causé par la pandémie de COVID-19, a dit Mme Mackenzie, notant que le pays d'Afrique australe pourrait tirer de nombreux avantages de la coopération avec la Chine dans divers secteurs.
La Chine a également décidé de mettre en place une nouvelle bourse à Beijing et d'en faire une plate-forme du premier plan au service des petites et moyennes entreprises (PME) orientées vers l'innovation.
"Une telle réforme permettra à de nombreuses PME d'accéder à de nouveaux financements en étant cotées à la Bourse de Beijing", a confié à Xinhua Sonia Bressler, écrivaine et sinologue française, estimant qu'il s'agissait d'un symbole très fort envoyé par la Chine, "à la fois pour ses citoyens mais également au reste du monde".
D'après Mme Bressler, les efforts de la Chine pour accroître son ouverture par le biais du CIFTIS favoriseront la reprise de l'économie mondiale.
Lawrence Loh, professeur à l'école de commerce de l'Université nationale de Singapour, s'est fait l'écho de cette opinion en soulignant l'importance de développer un marché des capitaux national solide et de répondre aux besoins d'un large éventail d'entreprises, notamment les PME.
La connexion au commerce international activera une synergie cruciale avec le progrès mondial, surtout en cette période difficile de pandémie, a ajouté M. Loh.
En substance, les nouvelles mesures annoncées lors du CIFTIS "contribueront certainement à la réalisation de l'intention de prospérité commune de la Chine", a estimé l'économiste.
Sous le thème "Vers l'avenir numérique et le développement tiré par les services", le CIFTIS se déroulera jusqu'au 7 septembre et comprendra pour la première fois une section consacrée aux services numériques. Parmi les entreprises inscrites, 2.400 sociétés présenteront leurs produits et services hors ligne.
Ce salon arrive "à point nommé, alors que l'économie mondiale est de plus en plus tirée par la technologie et les services", a affirmé le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, soulignant que le pays d'Afrique du Sud-Est était prêt à renforcer la coopération internationale dans le domaine du commerce des services et à exploiter davantage son propre potentiel dans le cadre de l'Initiative la Ceinture et la Route.
L'organisation d'une telle foire sur fond de pandémie ravageuse illustre l'engagement continu de la Chine à s'associer avec d'autres pays pour promouvoir le commerce mondial des services et faciliter davantage la reprise économique mondiale, a dit M. Mnangagwa, tout en invitant les investisseurs chinois à contribuer à l'industrialisation et à la modernisation de son pays. Fin
Source : Xinhuanet
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