La conception du
texte évolue depuis son émergence, comme nous l’avons dit, et il nous faut distinguer
ici deux acceptions principales. Elles ne sont pas nées en même temps, mais
l’une après l’autre chronologiquement ainsi que logiquement. Entre les deux, le
rapport n’est pas moins de concurrence que de filiation. Il vaut mieux les
distinguer dès le début pour éviter des confusions, parce que le terme du texte
est chargé de beaucoup de confusions : à cette époque, il est à la fois un mot
employé couramment par tout le monde, un terme pour désigner l’objet de
l’analyse littéraire, et une idée pour présenter une nouvelle conception de la
littérature, en tant qu’enjeu à la fois de la science, de la morale, de
l’esthétique et de la politique.
D’une manière un
peu grossière, nous circonscrivons, selon le rapport entre le texte et le sujet qui
l’écrit et lit, deux champs parallèles. Dans l’un, le texte sous-entend
l’objet, nous l’appelons texte-objet ; dans l’autre, la pratique, nous
l’appelons texte-pratique. Une fois cette distinction faite, il faut souligner
que cette frontière ne saurait être très nette, on ne saute pas de l’un à
l’autre. Il est plutôt un continuum, nous ne pouvons pas déterminer
catégoriquement qu’il est traité uniquement comme objet ici, et purement comme
pratique là-bas. Car, tout texte, d’une part, comme un objet sous n’importe
quel microscope d’analyse, est toujours ce qui est fait par la pratique de
l’homme ; d’autre part, cette pratique, sous le regard d’un autre que celui qui
l’écrit – même de celui qui vient de l’écrire, parce que cet homme-là est déjà
autre que celui qui l’a écrit – devient un objet susceptible de provoquer des
commentaires à haute voix ou muets. Bien qu’on choisisse une optique pour
montrer son aspect comme objet ou pratique, il est rare qu’on trace une ligne
infranchissable entre les deux, la distinction est plus ou moins rigoureuse
selon les conditions et selon les auteurs. Après tout, le texte, un bloc en
soi, est divisé suivant les manières de l’accepter, et l’analyse de ces
manières permettra de comprendre mieux cette évolution littéraire dans les
années 60 et 70.
Dans Critique et
vérité, Barthes invite à rechercher l’acceptabilité de l’oeuvre littéraire au
lieu d’en définir la signification : « La science de la littérature aura donc
pour objet, non pourquoi tel doit être accepté, ni même pourquoi il a été
(ceci, encore une fois, est affaire d’historien), mais pourquoi il est
acceptable, nullement en fonction des règles philosophiques de la lettre, mais
en fonction des règles linguistiques du symbole. […] la tâche de la
linguistique récente, qui est de décrire la grammaticalité des phrases, non
leur signification. De la même façon, on s’efforcera de décrire l’acceptabilité
des oeuvres, non leur sens.1 » Ici, nous poserons de manière
barthésienne le même genre de question : comment la conception du texte
était-elle plus acceptable que celle de l’oeuvre à telle époque ? La réponse ne
se trouverait pas dans la forme et la substance de l’oeuvre et du texte,
puisque, comme nous l’avons dit, ni l’oeuvre ni le texte ne dispose de ses
propres substance et forme qui nous permettent de les identifier objectivement.
Grosso modo,
s’il est deux paradigmes d’acceptation de la conception du texte, c’est que les deux
conceptions sont acceptées différemment par des écrivains et des critiques. Il
y a généralement deux manières de considérer le texte, l’une porte souvent une
étiquette dite structuraliste, l’autre post-structuraliste. Donc, nous n’avons
pas à donner une définition à l’oeuvre ni au texte, puisque une telle
définition varie d’après ceux qui emploient ces mots. Et pour mieux comprendre
ces acceptions, il vaut mieux suspendre les définitions et tenir pour seulement temporairement
valides toutes les définitions données par n’importe qui, ceci nous permet de repenser
sans prise de parti hative les discours féconds à ce sujet qui ont bouleversé
la conception de la littérature.
Le
texte-objet, sous l’optique de la science littéraire
Nous voyons de
près d’abord le texte-objet, qui apparaît plus tôt que l’autre, avec
l’irruption violente de la méthode structuraliste dans le champ littéraire, la
linguistique saussurienne d’une part, et le formalisme russe d’autre part,
provoquent ce qu’on appellera un tournant linguistique. En fait, une telle
conception du texte ne s’écarte pas beaucoup de la tradition dans le sens
suivant : le texte est tenu pour objet d’analyse littéraire. Pourtant, la
relation entre l’oeuvre et le texte a connu un grand changement dans les années
60 et 70 ; la direction s’est inversée : on ne va plus du texte à l’oeuvre,
mais « de l’oeuvre au texte ». Dans un article portant cette expression comme
titre, Barthes dit : « En face de l’oeuvre – notion traditionnelle, conçue
pendant longtemps, et aujourd’hui encore, d’une façon, si l’on peut dire,
newtonienne -, il se produit l’exigence d’un objet nouveau, obtenu par
glissement ou renversement des catégories antérieures. Cet objet est le Texte.2
» Cependant, ce texte-là n’est pas lu philologiquement, mais linguistiquement
ou sémiotiquement, cela distingue la revendication nouvelle de celle de Lanson
cité plus haut3 ; ce dernier
demande quelque chose restée à l’en-deçà qu’il appelle « le texte pur », qui
est lu tel quel sans commentaires et gloses, alors que le nouvel esprit essaie
de situer tout texte dans le système linguistique, ou plus généralement,
anthropologique. Il essaie de constituer, à partir des textes concrets, une
science générale qui pourra les expliquer tous, qu’ils soient réels ou virtuels.
Le T majuscule implique bien un au-delà, qui est autre que celui de l’oeuvre.
Et si Barthes parle d’un « objet nouveau » tel que le Texte, il serait plus
pertinent de dire qu’il exige de nous un nouveau regard pour renouveler notre
conscience du langage et du discours et pour nous diriger vers un but autre que
celui de la critique traditionnelle.
Cette science
littéraire prend pour tâche de « rendre l’oeuvre à la littérature 4», à savoir d’intégrer toutes les
oeuvres concrètes dans un système de signes qui s’appelle la littérature. Pour accomplir
cette tâche, « il faut précisément en sortir et faire appel à une culture
anthropologique» , parce que « la spécificité de la littérature ne peut être
postulée qu’à l’intérieur d’une théorie générale des signes…5 » Donc, cet appel au texte n’est
nullement celui qui nous conduit de l’au-delà de l’oeuvre à l’en-deçà du texte,
mais d’un horizon de l’au-delà un peu caduc à un nouveau, c’est dans ce sens-là
que Barthes juge que « l’oeuvre (dans le meilleur des cas) est médiocrement
symbolique (sa symbolique tourne court, c’est-à-dire s’arrête) ; le Texte est radicalement
symbolique : une oeuvre dont on conçoit, perçoit et reçoit la nature
intégralement symbolique est un texte.6 » Le
texte littéraire n’est plus pensé dans son propre univers, mais dans sa liaison
avec tout le système symbolique. Une telle idée semble évidente pour Roman
Jakobson dans son discours célèbre intitulé « Linguistique et poétique » :
…le linguiste,
dont l’objet d’étude embrasse toutes les formes de langage, peut et doit inclure
la poésie dans ses recherches. […] En vérité, comme le disait Hollander, « il
semble n’y avoir aucune raison valable pour séparer les questions de
littérature des questions linguistiques en général ». S’il est encore des
critiques pour douter de la compétence de la linguistique en matière de poésie,
je pense à part moi qu’ils ont dû prendre l’incompétence poétique de quelques linguistes
bornés pour une incapacité fondamentale de la science linguistique elle-même.
Chacun de nous ici, cependant, a définitivement compris qu’un linguiste sourd à
la fonction poétique comme un spécialiste de la littérature indifférent aux
problèmes et ignorant des méthodes linguistiques sont d’ores et déjà, l’un et
l’autre, de flagrants anachronismes7.
Dans cette
ambition de la science, l’oeuvre ne peut plus être cette profondeur cachée à
quoi on essayait d’accéder, elle n’est plus ce qu’on considérait comme absolu
et achevé, mais seulement une réalisation entre d’autres virtuels. Donc, ce
n’est plus la critique dont la fonction essentielle est « d’entretenir le
dialogue d’un texte et d’une psyché, consciente et/ou inconsciente, individuelle
et/ou collective, créative et/ou réceptrice8». Mais ce sera la science qui tient la dialectique
entre le texte et la logique générale de signes et de discours, entre réel et
virtuel. On ne s’en tient plus à l’oeuvre ni à ses circonstances – la
signification, la biographie, les conditions sociales, etc. -, mais on essaie
de saisir le système englobant toutes les pratiques signifiantes dont le
discours et le texte, chaque oeuvre n’est qu’un spécimen sous microscope pour
identifier ce qui est commun, c’est-à-dire des principes et logiques universels.
C’est dans ce sens-là que Jakobson a fait la distinction entre l’étude
littéraire ayant pour ambition d’être scientifique et la critique qui, ne
montre que l’opinion et le goût propres au critique à la fin9. Cette distinction tranchée
entre le descriptif et l’évaluatif ne tuera pas l’ancienne critique puisqu’il
lui est laissé « un énorme résidu10 », avec lequel elle peut
survivre. Ce résidu est tout ce qui participe de l’individu, de la situation
spéciale, et des éléments incommensurables, à savoir ce qui distingue un texte
des autres, c’est-à-dire ce qui en fait une oeuvre : « Ce résidu correspondra
assez à ce que nous jugeons aujourd’hui essentiel dans l’oeuvre (le génie
personnel, l’art, l’humanité), à moins que nous ne reprenions intérêt et amour
pour la vérité des mythes.11 » Ce
qui brillait autrefois pour le critique, et qui constituait l’ancien au-delà de
l’oeuvre n’est plus qu’un résidu pour le scientiste, puisqu’il ne saurait ne
pas être général et ne peut pas être traité par la science en tant que savoir.
Le centre de ce métalangage devrait être occupé par ce qui peut être traité par
des méthodes scientifiques, ou, en d’autres termes, il est possible qu’on
puisse en tirer des savoirs positifs et universels. Le procédé de Barthes le
rapproche de Saussure qui, ayant fait la distinction entre langue et parole, a
tenu la première pour l’essentiel de la linguistique, et la dernière pour
subordonnée12. Il
a établi une même hiérarchie selon laquelle, le texte est plus pertinent d’être
objet d’une science précise :
Il faudra donc
accepter de redistribuer les objets de la science littéraire. L’auteur,
l’oeuvre, ne sont que le départ d’une analyse dont l’horizon est un langage :
il ne peut y avoir une science de Dante, de Shakespeare ou de Racine, mais seulement
une science du discours. Cette science aura grands territoires, selon les
signes dont elle traitera ; le premier comprendra les signes inférieurs à la
phrase, tels les anciennes figures, les phénomènes de connotation, les
"anomalies sémantiques", etc., bref tous les traits du langage
littéraire dans son ensemble; le second comprendra les signes supérieurs à la
phrase, les parties du discours d’où l’on peut induire une structure du récit,
du message poétique, du texte discursif, etc. […] Pris de cette façon, le texte littéraire
s’offrira à des analyses sûres, mais il est évident que ces analyses laisseront
hors de leur atteinte un résidu énorme13.
Ici, un
renversement de direction est suivi d’un autre : le premier va « du texte à
l’oeuvre » à « de l’oeuvre au texte » ; le deuxième, d’une manière parallèle,
subvertit la relation entre le langage littéraire et le métalangage littéraire,
c’est-à-dire que le métalangage – pour ne pas employer le mot de critique -
n’est plus destiné aux écrits des écrivains ; il n’est plus, comme le dit-on
souvent, consacré à une certaine oeuvre ou un certain écrivain, mais
inversement, maintenant, « le texte littéraire s’offrira à des analyses sûres
». Le texte, après que l’auteur a mis le point final, est encore loin d’être
achevé ; il semble, aux yeux de ceux qui tracent le programme scientifique,
qu’il n’est qu’au début de l’autre entreprise dont le but sera une science
universelle de tous les signes : la sémiologie générale. Pour cette
constitution, le texte littéraire, de ce point de vue, n’étant constitué que
des matières primaires à exploiter, ne peut être considéré comme « oeuvre ».
Le
texte-pratique. Après la science.
Les
post-structuralistes continuent, comme les chercheurs de poétique
structuraliste, à appeler leur objet « texte », mais l’acception est
différente. En fait, le texte-objet ne s’oppose pas directement à la conception
de l’oeuvre, bien que les deux soucis de l’au-delà ne s’orientent pas vers la
même direction, puisqu’ils ne sont pas sur le même terrain. Dans Figure III,
Gérard Genette propose que le résultat obtenu par l’étude de la poétique sur le
texte puisse être utile à la critique de l’oeuvre.14 Pourtant, le texte conçu comme pratique n’est plus
en concurrence mais en rivalité avec l’oeuvre, et devant le texte-pratique des
post-structuralistes, l’oeuvre devient dérisoire : la hiérarchie s’est
renversée. Ce texte s’oppose à l’oeuvre parce que les deux conceptions se
trouvent sur le même terrain où le problème de valeur est fondamental.
Barthes avait
délégué à la conception de l’oeuvre tout ce qui n’est pas traité par la science précise,
et l’avait considéré comme un énorme résidu15 ; il voulait le récupérer en laissant de côté la
science qui prend le texte pour l’objet pur : « la structure, c’est un peu
comme l’hystérie ; occupez-vous-en, elle est indubitable ; feignez de
l’ignorer, elle disparaît. En somme deux sortes de phénomènes : ceux qui
résistent au regard (ordre du "secret"), et ceux qui naissent du
regard, qui n’existent qu’à proportion qu’on les regarde (ordre du
"spectacle"). J’en viens à préférer le spectacle (la fiction) à la
structure, parce que la fin de toute structure est constituer une fiction, un "fantôme
de théatre" (Bacon).16 » Le texte de Sollers n’est pas mis sous
un microscope scientifique et neutre, mais un regard amical et vivifiant. Aux
yeux de Barthes, d’une part, le texte lui-même est corporel et productif, « ils
naissent du regard » ; d’autre part, il est tenu pour ce qui peut définir une
qualité : « pour certains, la vie est textuelle17 ». Le texte
devient une conception avec laquelle on peut classer les hommes et les
discours, il faut une qualification pour un écrit soit le texte. Cette conception
définit une dimension de valeur et de vie humaine, le texte n’est plus
simplement un objet à traiter, mais ce qui est vivant en créant de la «
jouissance ». Le texte est subjectif.
Le texte est
redevenu une incarnation de la valeur, car il n’est pas simplement un objet
qu’un chercheur prend de la manière dont nous avons parlé : « n’importe quelle
critique peut saisir n’importe quel objet », mais un terme qu’on peut mettre
après un article partitif : il y a du texte ou non dans une certaine oeuvre. Ce
jugement implique, malgré Barthes, d’une part, une valeur sublime que les
oeuvres réelles partagent ; et d’autre part, une mesure possible qui pourrait répondre
à la question : « combien de texte y a-t-il ? » Barthes juge que les textes de
modernité ont plus de texte que les textes classiques, parce que chez les
premiers, il y a plus d’éléments qui sont « exclus traditionnellement de la «
littérature ». 18 Pour les scientistes que prétendent être les poéticiens,
et pour l’acception courante, le texte, c’est le texte ; il ne saurait avoir
plus ou moins de texte, comme on ne peut pas dire qu’une table a plus ou moins
de table. Généralement, on peut dire plus ou moins de beauté, de courage, de
valeur, etc., tout cela s’inscrit dans le registre de prédicat. Cette
conception du texte s’écarte du terrain d’objet, mais devient ce qui manifeste
un jugement subjectif : on va de la faculté de connaître à celle de juger. Dans
cette optique, le texte n’est plus quelque chose de neutre et d’objectif, mais
ce qui manifeste une prise de position subjective et un jugement de valeur :
Barthes préfère les textes modernes, parce qu’il y a plus de texte. Fonctionnellement,
ce terme remplace la « beauté » dans l’ancienne esthétique et critique, bien que
Barthes se méfie de « la distinction usuelle entre la « bonne » et la « mauvaise
» littérature19 ». D’ailleurs, il définit le texte comme quelque
chose d’autre que le produit de mots ou de langage : « … j’ai eu moi-même une
vive conscience du texte, de la textualité, dans la vallée d’un oued marocain
d’où me parvenait toute une stéréophonie de sons virgiliens – oiseaux, cris
lointains d’enfants, moteur égal d’une pompe ; la campagne, le texte, c’est
cela : une idylle traversée par quelque machine : des couleurs, des silences,
des brises tout un tissu de vielles valeurs culturelles, romantiques, coupé par
la rage d’un vélomoteur.20 » Ici, le texte devient une nature de
tout ce qui lui donne une sorte de plaisir, cette conception du texte est très
loin de l’acception courante. S’il a raison d’attendre d’autres personnes qui
partageront son opinion, il ne peut pas prétendre que sa définition soit
vérifiée. Il devient un prédicat pour décrire une autre chose, un adjectif pris substantivement,
« quelque chose est texte » ne fonctionne plus comme une définition ou une explication
objective, mais un jugement subjectif, comme on dit que « quelque chose est
beau ».
1. Roland Barthes, Critique et Vérité, in
oeuvres complètes, édition établie et présentée par Eric Marty, Parisle Seuil,
t. II, p. 41.
2. Roland Barthes, « De l’oeuvre au texte
», Revue d’esthétique, 3e trimestre 1971, repris dans Oeuvres complètes, Ibid.,
p. 1211-1217.
3. Supra., p. 10.
4. Roland Barthes, Critique et vérité, op.cit.,
p. 30.
5. Ibid, p. 30.
6. Roland Barthes, « De l’oeuvre au texte
», art, cit.
7. Roman Jakobson, « Linguistique et poétique »,
paru en anglais, sous le titre « Closing statements :Linguistics and Poetics »,
dans T. A. Sebeok, éd., Style in Language, New York, 1960. Cet ouvrage a sonorigine
dans une conférence interdisciplinaire sur le style qui s’est tenue à
l’Université d’Indiana. Reprisdans Essais de linguistique générale, traduit et
préfacé par Nicolas Ruwet, édition de Minuit, 1963, p. 248.
8. Gérard Genette, Figure III, Paris, le
Seuil, 1972, p. 10.
9. Roman Jakobson, « Linguistique et
poétique », art. cit., p. 211-212.
10. Roland Barthes, Critique et Vérité, op.
cit., p. 43.
11. Ibid., p. 43.
12. Cf. Ferdinand de Saussure, Cours de
linguistique générale, ch. IV, « Linguistique de la langue etlinguistique de la
parole », édition critique et préparée par Tullio de Mauro, Payot, 1972.
13. Roland Barthes, Critique et Vérité, op.
cit., p. 42-43.
14. Gérard Genette, Figure III, Paris,le
Seuil, 1972, p. 11.
15. Cf. supra., « Le texte-objet, sous
l’optique de la science littéraire ».
16. Roland Barthes, Sollers écrivain, in
OEuvres complètes, éd., cit., t. III, p. 958.
17. Ibid., p. 960.
18. Roland Barthes, « (Théorie du) Texte »
Encyclopaedia Universalis, 1996.
19. Ibid.
20.
Roland Barthes, Sollers écrivain, in OEuvres complètes, p. 962.
Bibliographie :
[1]
Roland Barthes, Critique et Vérité, in oeuvres complètes, édition établie et
présentée par Eric Marty, Paris le Seuil, t. II.
-, «
De l’oeuvre au texte », Revue d’esthétique, 3e trimestre 1971, repris dans
OEuvres complètes, Ibid., pp.1211-1217.
-,
Sollers écrivain, in OEuvres complètes, éd., cit., t. III.
-, «
(Théorie du) Texte », Encyclopaedia Universalis, 1996.
[2]
Roman Jakobson, « Linguistique et poétique », paru en anglais, sous le titre «
Closing statements : Linguistics and Poetics », dans T. A. Sebeok, éd., Style
in Language, New York, 1960. Cet ouvrage a son originedans une conférence
interdisciplinaire sur le style qui s’est tenue à l’Université d’Indiana.
Repris dans Essais delinguistique générale, traduit et préfacé par Nicolas
Ruwet, édition de Minuit, 1963.
[3]
Gérard Genette, Figure III, Paris, le Seuil, 1972.
[4]
Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, ch. IV, « Linguistique
de la langue et linguistique dela parole », édition critique et préparée par
Tullio de Mauro, Payot, 1972.
Edité par Yao Xiaodan