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Littérature et Philosophie
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Deux types de texte. Distinction entre texte-objet et texte-pratique
Source : Etudes Françaises 2006/04 2013-01-12

 

La conception du texte évolue depuis son émergence, comme nous l’avons dit, et il nous faut distinguer ici deux acceptions principales. Elles ne sont pas nées en même temps, mais l’une après l’autre chronologiquement ainsi que logiquement. Entre les deux, le rapport n’est pas moins de concurrence que de filiation. Il vaut mieux les distinguer dès le début pour éviter des confusions, parce que le terme du texte est chargé de beaucoup de confusions : à cette époque, il est à la fois un mot employé couramment par tout le monde, un terme pour désigner l’objet de l’analyse littéraire, et une idée pour présenter une nouvelle conception de la littérature, en tant qu’enjeu à la fois de la science, de la morale, de l’esthétique et de la politique.

D’une manière un peu grossière, nous circonscrivons, selon le rapport entre le texte et le sujet qui l’écrit et lit, deux champs parallèles. Dans l’un, le texte sous-entend l’objet, nous l’appelons texte-objet ; dans l’autre, la pratique, nous l’appelons texte-pratique. Une fois cette distinction faite, il faut souligner que cette frontière ne saurait être très nette, on ne saute pas de l’un à l’autre. Il est plutôt un continuum, nous ne pouvons pas déterminer catégoriquement qu’il est traité uniquement comme objet ici, et purement comme pratique là-bas. Car, tout texte, d’une part, comme un objet sous n’importe quel microscope d’analyse, est toujours ce qui est fait par la pratique de l’homme ; d’autre part, cette pratique, sous le regard d’un autre que celui qui l’écrit – même de celui qui vient de l’écrire, parce que cet homme-là est déjà autre que celui qui l’a écrit – devient un objet susceptible de provoquer des commentaires à haute voix ou muets. Bien qu’on choisisse une optique pour montrer son aspect comme objet ou pratique, il est rare qu’on trace une ligne infranchissable entre les deux, la distinction est plus ou moins rigoureuse selon les conditions et selon les auteurs. Après tout, le texte, un bloc en soi, est divisé suivant les manières de l’accepter, et l’analyse de ces manières permettra de comprendre mieux cette évolution littéraire dans les années 60 et 70.

Dans Critique et vérité, Barthes invite à rechercher l’acceptabilité de l’oeuvre littéraire au lieu d’en définir la signification : « La science de la littérature aura donc pour objet, non pourquoi tel doit être accepté, ni même pourquoi il a été (ceci, encore une fois, est affaire d’historien), mais pourquoi il est acceptable, nullement en fonction des règles philosophiques de la lettre, mais en fonction des règles linguistiques du symbole. […] la tâche de la linguistique récente, qui est de décrire la grammaticalité des phrases, non leur signification. De la même façon, on s’efforcera de décrire l’acceptabilité des oeuvres, non leur sens.1 » Ici, nous poserons de manière barthésienne le même genre de question : comment la conception du texte était-elle plus acceptable que celle de l’oeuvre à telle époque ? La réponse ne se trouverait pas dans la forme et la substance de l’oeuvre et du texte, puisque, comme nous l’avons dit, ni l’oeuvre ni le texte ne dispose de ses propres substance et forme qui nous permettent de les identifier objectivement.

Grosso modo, s’il est deux paradigmes d’acceptation de la conception du texte, c’est que les deux conceptions sont acceptées différemment par des écrivains et des critiques. Il y a généralement deux manières de considérer le texte, l’une porte souvent une étiquette dite structuraliste, l’autre post-structuraliste. Donc, nous n’avons pas à donner une définition à l’oeuvre ni au texte, puisque une telle définition varie d’après ceux qui emploient ces mots. Et pour mieux comprendre ces acceptions, il vaut mieux suspendre les définitions et tenir pour seulement temporairement valides toutes les définitions données par n’importe qui, ceci nous permet de repenser sans prise de parti hative les discours féconds à ce sujet qui ont bouleversé la conception de la littérature.

Le texte-objet, sous l’optique de la science littéraire

Nous voyons de près d’abord le texte-objet, qui apparaît plus tôt que l’autre, avec l’irruption violente de la méthode structuraliste dans le champ littéraire, la linguistique saussurienne d’une part, et le formalisme russe d’autre part, provoquent ce qu’on appellera un tournant linguistique. En fait, une telle conception du texte ne s’écarte pas beaucoup de la tradition dans le sens suivant : le texte est tenu pour objet d’analyse littéraire. Pourtant, la relation entre l’oeuvre et le texte a connu un grand changement dans les années 60 et 70 ; la direction s’est inversée : on ne va plus du texte à l’oeuvre, mais « de l’oeuvre au texte ». Dans un article portant cette expression comme titre, Barthes dit : « En face de l’oeuvre – notion traditionnelle, conçue pendant longtemps, et aujourd’hui encore, d’une façon, si l’on peut dire, newtonienne -, il se produit l’exigence d’un objet nouveau, obtenu par glissement ou renversement des catégories antérieures. Cet objet est le Texte.2 » Cependant, ce texte-là n’est pas lu philologiquement, mais linguistiquement ou sémiotiquement, cela distingue la revendication nouvelle de celle de Lanson cité plus haut3 ; ce dernier demande quelque chose restée à l’en-deçà qu’il appelle « le texte pur », qui est lu tel quel sans commentaires et gloses, alors que le nouvel esprit essaie de situer tout texte dans le système linguistique, ou plus généralement, anthropologique. Il essaie de constituer, à partir des textes concrets, une science générale qui pourra les expliquer tous, qu’ils soient réels ou virtuels. Le T majuscule implique bien un au-delà, qui est autre que celui de l’oeuvre. Et si Barthes parle d’un « objet nouveau » tel que le Texte, il serait plus pertinent de dire qu’il exige de nous un nouveau regard pour renouveler notre conscience du langage et du discours et pour nous diriger vers un but autre que celui de la critique traditionnelle.

Cette science littéraire prend pour tâche de « rendre l’oeuvre à la littérature 4», à savoir d’intégrer toutes les oeuvres concrètes dans un système de signes qui s’appelle la littérature. Pour accomplir cette tâche, « il faut précisément en sortir et faire appel à une culture anthropologique» , parce que « la spécificité de la littérature ne peut être postulée qu’à l’intérieur d’une théorie générale des signes…5 » Donc, cet appel au texte n’est nullement celui qui nous conduit de l’au-delà de l’oeuvre à l’en-deçà du texte, mais d’un horizon de l’au-delà un peu caduc à un nouveau, c’est dans ce sens-là que Barthes juge que « l’oeuvre (dans le meilleur des cas) est médiocrement symbolique (sa symbolique tourne court, c’est-à-dire s’arrête) ; le Texte est radicalement symbolique : une oeuvre dont on conçoit, perçoit et reçoit la nature intégralement symbolique est un texte.6 » Le texte littéraire n’est plus pensé dans son propre univers, mais dans sa liaison avec tout le système symbolique. Une telle idée semble évidente pour Roman Jakobson dans son discours célèbre intitulé « Linguistique et poétique » :

…le linguiste, dont l’objet d’étude embrasse toutes les formes de langage, peut et doit inclure la poésie dans ses recherches. […] En vérité, comme le disait Hollander, « il semble n’y avoir aucune raison valable pour séparer les questions de littérature des questions linguistiques en général ». S’il est encore des critiques pour douter de la compétence de la linguistique en matière de poésie, je pense à part moi qu’ils ont dû prendre l’incompétence poétique de quelques linguistes bornés pour une incapacité fondamentale de la science linguistique elle-même. Chacun de nous ici, cependant, a définitivement compris qu’un linguiste sourd à la fonction poétique comme un spécialiste de la littérature indifférent aux problèmes et ignorant des méthodes linguistiques sont d’ores et déjà, l’un et l’autre, de flagrants anachronismes7.

Dans cette ambition de la science, l’oeuvre ne peut plus être cette profondeur cachée à quoi on essayait d’accéder, elle n’est plus ce qu’on considérait comme absolu et achevé, mais seulement une réalisation entre d’autres virtuels. Donc, ce n’est plus la critique dont la fonction essentielle est « d’entretenir le dialogue d’un texte et d’une psyché, consciente et/ou inconsciente, individuelle et/ou collective, créative et/ou réceptrice8». Mais ce sera la science qui tient la dialectique entre le texte et la logique générale de signes et de discours, entre réel et virtuel. On ne s’en tient plus à l’oeuvre ni à ses circonstances – la signification, la biographie, les conditions sociales, etc. -, mais on essaie de saisir le système englobant toutes les pratiques signifiantes dont le discours et le texte, chaque oeuvre n’est qu’un spécimen sous microscope pour identifier ce qui est commun, c’est-à-dire des principes et logiques universels. C’est dans ce sens-là que Jakobson a fait la distinction entre l’étude littéraire ayant pour ambition d’être scientifique et la critique qui, ne montre que l’opinion et le goût propres au critique à la fin9. Cette distinction tranchée entre le descriptif et l’évaluatif ne tuera pas l’ancienne critique puisqu’il lui est laissé « un énorme résidu10 », avec lequel elle peut survivre. Ce résidu est tout ce qui participe de l’individu, de la situation spéciale, et des éléments incommensurables, à savoir ce qui distingue un texte des autres, c’est-à-dire ce qui en fait une oeuvre : « Ce résidu correspondra assez à ce que nous jugeons aujourd’hui essentiel dans l’oeuvre (le génie personnel, l’art, l’humanité), à moins que nous ne reprenions intérêt et amour pour la vérité des mythes.11 » Ce qui brillait autrefois pour le critique, et qui constituait l’ancien au-delà de l’oeuvre n’est plus qu’un résidu pour le scientiste, puisqu’il ne saurait ne pas être général et ne peut pas être traité par la science en tant que savoir. Le centre de ce métalangage devrait être occupé par ce qui peut être traité par des méthodes scientifiques, ou, en d’autres termes, il est possible qu’on puisse en tirer des savoirs positifs et universels. Le procédé de Barthes le rapproche de Saussure qui, ayant fait la distinction entre langue et parole, a tenu la première pour l’essentiel de la linguistique, et la dernière pour subordonnée12. Il a établi une même hiérarchie selon laquelle, le texte est plus pertinent d’être objet d’une science précise :

Il faudra donc accepter de redistribuer les objets de la science littéraire. L’auteur, l’oeuvre, ne sont que le départ d’une analyse dont l’horizon est un langage : il ne peut y avoir une science de Dante, de Shakespeare ou de Racine, mais seulement une science du discours. Cette science aura grands territoires, selon les signes dont elle traitera ; le premier comprendra les signes inférieurs à la phrase, tels les anciennes figures, les phénomènes de connotation, les "anomalies sémantiques", etc., bref tous les traits du langage littéraire dans son ensemble; le second comprendra les signes supérieurs à la phrase, les parties du discours d’où l’on peut induire une structure du récit, du message poétique, du texte discursif, etc. […] Pris de cette façon, le texte littéraire s’offrira à des analyses sûres, mais il est évident que ces analyses laisseront hors de leur atteinte un résidu énorme13.

Ici, un renversement de direction est suivi d’un autre : le premier va « du texte à l’oeuvre » à « de l’oeuvre au texte » ; le deuxième, d’une manière parallèle, subvertit la relation entre le langage littéraire et le métalangage littéraire, c’est-à-dire que le métalangage – pour ne pas employer le mot de critique - n’est plus destiné aux écrits des écrivains ; il n’est plus, comme le dit-on souvent, consacré à une certaine oeuvre ou un certain écrivain, mais inversement, maintenant, « le texte littéraire s’offrira à des analyses sûres ». Le texte, après que l’auteur a mis le point final, est encore loin d’être achevé ; il semble, aux yeux de ceux qui tracent le programme scientifique, qu’il n’est qu’au début de l’autre entreprise dont le but sera une science universelle de tous les signes : la sémiologie générale. Pour cette constitution, le texte littéraire, de ce point de vue, n’étant constitué que des matières primaires à exploiter, ne peut être considéré comme « oeuvre ».

Le texte-pratique. Après la science.

Les post-structuralistes continuent, comme les chercheurs de poétique structuraliste, à appeler leur objet « texte », mais l’acception est différente. En fait, le texte-objet ne s’oppose pas directement à la conception de l’oeuvre, bien que les deux soucis de l’au-delà ne s’orientent pas vers la même direction, puisqu’ils ne sont pas sur le même terrain. Dans Figure III, Gérard Genette propose que le résultat obtenu par l’étude de la poétique sur le texte puisse être utile à la critique de l’oeuvre.14 Pourtant, le texte conçu comme pratique n’est plus en concurrence mais en rivalité avec l’oeuvre, et devant le texte-pratique des post-structuralistes, l’oeuvre devient dérisoire : la hiérarchie s’est renversée. Ce texte s’oppose à l’oeuvre parce que les deux conceptions se trouvent sur le même terrain où le problème de valeur est fondamental.

Barthes avait délégué à la conception de l’oeuvre tout ce qui n’est pas traité par la science précise, et l’avait considéré comme un énorme résidu15 ; il voulait le récupérer en laissant de côté la science qui prend le texte pour l’objet pur : « la structure, c’est un peu comme l’hystérie ; occupez-vous-en, elle est indubitable ; feignez de l’ignorer, elle disparaît. En somme deux sortes de phénomènes : ceux qui résistent au regard (ordre du "secret"), et ceux qui naissent du regard, qui n’existent qu’à proportion qu’on les regarde (ordre du "spectacle"). J’en viens à préférer le spectacle (la fiction) à la structure, parce que la fin de toute structure est constituer une fiction, un "fantôme de théatre" (Bacon).16 » Le texte de Sollers n’est pas mis sous un microscope scientifique et neutre, mais un regard amical et vivifiant. Aux yeux de Barthes, d’une part, le texte lui-même est corporel et productif, « ils naissent du regard » ; d’autre part, il est tenu pour ce qui peut définir une qualité : « pour certains, la vie est textuelle17 ». Le texte devient une conception avec laquelle on peut classer les hommes et les discours, il faut une qualification pour un écrit soit le texte. Cette conception définit une dimension de valeur et de vie humaine, le texte n’est plus simplement un objet à traiter, mais ce qui est vivant en créant de la « jouissance ». Le texte est subjectif.

Le texte est redevenu une incarnation de la valeur, car il n’est pas simplement un objet qu’un chercheur prend de la manière dont nous avons parlé : « n’importe quelle critique peut saisir n’importe quel objet », mais un terme qu’on peut mettre après un article partitif : il y a du texte ou non dans une certaine oeuvre. Ce jugement implique, malgré Barthes, d’une part, une valeur sublime que les oeuvres réelles partagent ; et d’autre part, une mesure possible qui pourrait répondre à la question : « combien de texte y a-t-il ? » Barthes juge que les textes de modernité ont plus de texte que les textes classiques, parce que chez les premiers, il y a plus d’éléments qui sont « exclus traditionnellement de la « littérature ». 18 Pour les scientistes que prétendent être les poéticiens, et pour l’acception courante, le texte, c’est le texte ; il ne saurait avoir plus ou moins de texte, comme on ne peut pas dire qu’une table a plus ou moins de table. Généralement, on peut dire plus ou moins de beauté, de courage, de valeur, etc., tout cela s’inscrit dans le registre de prédicat. Cette conception du texte s’écarte du terrain d’objet, mais devient ce qui manifeste un jugement subjectif : on va de la faculté de connaître à celle de juger. Dans cette optique, le texte n’est plus quelque chose de neutre et d’objectif, mais ce qui manifeste une prise de position subjective et un jugement de valeur : Barthes préfère les textes modernes, parce qu’il y a plus de texte. Fonctionnellement, ce terme remplace la « beauté » dans l’ancienne esthétique et critique, bien que Barthes se méfie de « la distinction usuelle entre la « bonne » et la « mauvaise » littérature19 ». D’ailleurs, il définit le texte comme quelque chose d’autre que le produit de mots ou de langage : « … j’ai eu moi-même une vive conscience du texte, de la textualité, dans la vallée d’un oued marocain d’où me parvenait toute une stéréophonie de sons virgiliens – oiseaux, cris lointains d’enfants, moteur égal d’une pompe ; la campagne, le texte, c’est cela : une idylle traversée par quelque machine : des couleurs, des silences, des brises tout un tissu de vielles valeurs culturelles, romantiques, coupé par la rage d’un vélomoteur.20 » Ici, le texte devient une nature de tout ce qui lui donne une sorte de plaisir, cette conception du texte est très loin de l’acception courante. S’il a raison d’attendre d’autres personnes qui partageront son opinion, il ne peut pas prétendre que sa définition soit vérifiée. Il devient un prédicat pour décrire une autre chose, un adjectif pris substantivement, « quelque chose est texte » ne fonctionne plus comme une définition ou une explication objective, mais un jugement subjectif, comme on dit que « quelque chose est beau ».

 

 

 

 

1. Roland Barthes, Critique et Vérité, in oeuvres complètes, édition établie et présentée par Eric Marty, Parisle Seuil, t. II, p. 41.

2. Roland Barthes, « De l’oeuvre au texte », Revue d’esthétique, 3e trimestre 1971, repris dans Oeuvres complètes, Ibid., p. 1211-1217.

3.  Supra., p. 10.

4.  Roland Barthes, Critique et vérité, op.cit., p. 30.

5.  Ibid, p. 30.

6. Roland Barthes, « De l’oeuvre au texte », art, cit.

7.  Roman Jakobson, « Linguistique et poétique », paru en anglais, sous le titre « Closing statements :Linguistics and Poetics », dans T. A. Sebeok, éd., Style in Language, New York, 1960. Cet ouvrage a sonorigine dans une conférence interdisciplinaire sur le style qui s’est tenue à l’Université d’Indiana. Reprisdans Essais de linguistique générale, traduit et préfacé par Nicolas Ruwet, édition de Minuit, 1963, p. 248.

8. Gérard Genette, Figure III, Paris, le Seuil, 1972, p. 10.

9. Roman Jakobson, « Linguistique et poétique », art. cit., p. 211-212.

10. Roland Barthes, Critique et Vérité, op. cit., p. 43.

11. Ibid., p. 43.

12. Cf. Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, ch. IV, « Linguistique de la langue etlinguistique de la parole », édition critique et préparée par Tullio de Mauro, Payot, 1972.

13. Roland Barthes, Critique et Vérité, op. cit., p. 42-43.

14. Gérard Genette, Figure III, Paris,le Seuil, 1972, p. 11.

15. Cf. supra., « Le texte-objet, sous l’optique de la science littéraire ».

16. Roland Barthes, Sollers écrivain, in OEuvres complètes, éd., cit., t. III, p. 958.

17. Ibid., p. 960.

18. Roland Barthes, « (Théorie du) Texte » Encyclopaedia Universalis, 1996.

19. Ibid.

20. Roland Barthes, Sollers écrivain, in OEuvres complètes, p. 962.

 

 

 

 

Bibliographie :

[1] Roland Barthes, Critique et Vérité, in oeuvres complètes, édition établie et présentée par Eric Marty, Paris le Seuil, t. II.

-, « De l’oeuvre au texte », Revue d’esthétique, 3e trimestre 1971, repris dans OEuvres complètes, Ibid., pp.1211-1217.

-, Sollers écrivain, in OEuvres complètes, éd., cit., t. III.

-, « (Théorie du) Texte », Encyclopaedia Universalis, 1996.

[2] Roman Jakobson, « Linguistique et poétique », paru en anglais, sous le titre « Closing statements : Linguistics and Poetics », dans T. A. Sebeok, éd., Style in Language, New York, 1960. Cet ouvrage a son originedans une conférence interdisciplinaire sur le style qui s’est tenue à l’Université d’Indiana. Repris dans Essais delinguistique générale, traduit et préfacé par Nicolas Ruwet, édition de Minuit, 1963.

[3] Gérard Genette, Figure III, Paris, le Seuil, 1972.

[4] Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale, ch. IV, « Linguistique de la langue et linguistique dela parole », édition critique et préparée par Tullio de Mauro, Payot, 1972.









Edité par Yao Xiaodan

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