Des gens observent le paysage le long de l'axe central de Beijing au parc Jingshan à Beijing, la capitale de la Chine, le 18 septembre 2022. (Xinhua/Chen Zhonghao)
Pour soutenir la candidature de "l'axe central de Beijing" au patrimoine culturel mondial 2024 auprès de l'UNESCO, une vingtaine d'experts chinois et étrangers spécialisés dans le patrimoine ont assisté mardi à Paris à une réunion en présentiel et par visioconférence pour discuter de la protection de l'axe historique de Beijing, capitale de la Chine.
Dans une salle de réunion à Paris, des experts français ont partagé leurs points de vue sur la coopération dans la protection du patrimoine entre la France et la Chine.
Avec ses sept sites du patrimoine culturel mondial, Beijing est la capitale qui en possède le plus grand nombre dans le monde. Et la capitale chinoise souhaite que soit inscrit l'axe central de Beijing sur la liste de l'UNESCO, a indiqué, dans un article, Lu Rucai, la directrice de la rédaction de la revue Dialogue Chine-France, dédiée à l'axe central de Beijing à travers des reportages et des documents historiques.
L'axe central de Beijing est une suite de paysages urbains longue de 7,8 km du nord au sud, comprenant des monuments, d'anciens bâtiments impériaux, des temples et d'autres sites historiques, dont la Cité interdite et le Temple du Ciel, a expliqué Mme Lu.
En 2012, l'axe central de Beijing a été inclus dans la liste préliminaire du patrimoine culturel mondial en Chine. Ces dernières années, Beijing a accéléré le processus de demande d'inscription de l'axe central à l'UNESCO. En 2021, le texte de candidature de l'axe central de Beijing a été approuvé par le Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO, a-t-elle rappelé.
Léa Bessis, organisatrice de la réunion a indiqué à Xinhua que l'événement a permis de comprendre la complexité à la fois technique et culturelle de la candidature de l'axe central de Beijing.
Elle s'est félicitée des "solutions apportées par des experts pour répondre à des questions techniques" et a insisté sur la nécessité que le lien entre les civilisations françaises et chinoises se prolonge dans le futur.
Source : Xinhuanet