Des experts étrangers ont salué le quatrième plénum du 20e Comité central du PCC, qui s'est récemment achevé, ainsi que les propositions du Comité central du PCC sur l'élaboration du 15e Plan quinquennal de développement économique et social (ci-après dénommées les propositions) adoptées lors de ce plénum. Ils ont affirmé que le modèle de gouvernance visionnaire de la Chine offrait un précieux éclairage aux pays du Sud.

Feuille de route visionnaire

Dans un paysage international imprévisible, les propositions sont considérées comme une nouvelle étape programmatique historique du PCC. Tout en s'ancrant dans les réalités spécifiques de la Chine, elles déploient également une vision mondiale, offrant ainsi des orientations stratégiques pour le développement du pays au cours des cinq prochaines années tout en créant de nouvelles opportunités pour une prospérité partagée à l'échelle mondiale.

« Ce plénum illustre la prévoyance stratégique de la Chine et sa capacité à préserver sa résilience, à promouvoir la prospérité et à contribuer à la stabilité mondiale », a déclaré Balew Demissie, conseiller en communication et publication de l'Institut éthiopien d'études politiques, lors d'un entretien récent avec CSST. « Cette session représente un moment charnière pour consolider les fondements nationaux, tout en projetant une confiance et une continuité dans les engagements internationaux de la Chine ».

Explicitant la portée profonde de la session plénière dans les contextes national et international, Demissie a déclaré : « Sur le plan intérieur, la Chine approche de l'achèvement réussi de son 14e Plan quinquennal (2021-2025), ayant réalisé des progrès significatifs dans les domaines économique, social et technologique. Cette réunion constitue une plateforme cruciale pour consolider ces réalisations, définir les priorités stratégiques et tracer les orientations du 15e Plan quinquennal (2026-2030). Sur le plan international, la session renforce la position de la Chine en tant qu'acteur mondial stable et tourné vers l'avenir ».

Mohammed Saqib, secrétaire général du Conseil indien pour la coopération économique et culturelle avec la Chine, a qualifié les Propositions de « feuille de route visionnaire ». « Celles-ci témoignent de l'engagement de la Chine à réaliser la modernisation socialiste d'ici 2035. Elles reflètent l'attitude pragmatique et la vision stratégique avisée du leadership », a-t-il souligné.

« Comparée aux pays occidentaux, la Chine dispose d'une capacité avérée en planification nationale. Cette capacité favorise la stabilité et le progrès, tout en inspirant les pays du Sud », a observé M. Saqib. « Ce faisant, grâce à son adaptabilité et sa flexibilité, le Plan quinquennal aide la Chine à transformer les avantages de son système en effets de gouvernance concrets. Il démontre ainsi les atouts du socialisme à la chinoise ».

Prôner la coopération ouverte et mutuellement bénéfique

Les propositions reconnaissent l'existence de changements profonds et complexes dans l'environnement du développement chinois durant la période du 15e Plan quinquennal, en notant que « la Chine se trouve toujours dans une phase de développement où les opportunités stratégiques coexistent avec les risques et les défis, alors que les incertitudes et les facteurs imprévisibles sont en augmentation ». Parallèlement, la session plénière a esquissé des plans pour élargir l'ouverture de haut niveau, envoyant un signal clair de l'engagement de la Chine en faveur d'une coopération ouverte et mutuellement bénéfique.

Ronnie Lins, directeur du Centre Chine-Brésil pour la recherche et les affaires, a déclaré au CSST que le pays anticipe des épreuves intenses dans trois arènes principales : la concurrence technologique avec les grandes puissances, les tensions géopolitiques et la fragmentation des chaînes d'approvisionnement mondiales. « Pour surmonter ces pressions et maintenir une croissance rapide avec une stabilité sociale durable, la Chine s'appuie sur une stratégie de "résilience intelligente". Cette approche transforme les vulnérabilités externes en leviers stratégiques, garantissant une autonomie et une prévisibilité à long terme ».

La politique chinoise d'ouverture de haut niveau revêt un rôle stratégique dans un paysage international fragmenté, a poursuivi M. Lins. En promouvant une intégration fondée sur les bénéfices mutuels, l'inclusion et la stabilité, la Chine offre au monde — particulièrement au Sud global — un modèle alternatif de coopération centré sur le développement partagé plutôt que sur la compétition exclusive.

« La Chine se positionne en multiplicateur mondial d'opportunités. Sa stratégie d'ouverture ne vise pas l'hégémonie ; elle recherche un nouvel équilibre international fondé sur le respect de la diversité des modèles et de la valeur de la souverainie. Elle offre une vision concrète pour bâtir une communauté de destin pour l'humanité — une communauté où le développement est collectif, durable et axé sur les besoins humains réels », a conclu M. Lins.