Publication du Livre vert sur les changements climatiques (2014)
2014-12-03 16:11:00
NSSC
WANG Chunyan

Le 5 novembre, le « Point presse de la publication du Livre vert sur les changements climatiques (2014) - Sommet portant sur les aménagements du climat, les économies d’énergie et la diminution des émissions polluantes » s’est tenu à Beijing. On y a noté les allocutions remarquées de Monsieur CAI Fang, vice-président de l’ASSC et Monsieur ZHENG Guoguang, directeur général du Bureau de Météorologie de Chine. Le sommet a été organisé par l’Institut d’études urbaines et environnementales de l’Académie des Sciences sociales de Chine (ASSC), le Centre national du climat du Bureau de Météorologie de Chine et la Maison d’édition académique des Sciences sociales.
Monsieur CAI Fang a indiqué que la Chine a inscrit plus de trente agglomérations dans des projets de villes à bas carbone, et qu’à l’avenir davantage de villes seront intégrées à ce projet d’ensemble visant à avancer vers la prééminence de l’écologie. La Chine recherche de manière résolue un modèle de développement durable qui puisse s’adapter aux particularités du pays et promouvoir simultanément le développement économique et la protection de l’environnement. Au cours de ces dernières années, la Chine a connu de vifs succès en ce qui concerne les politiques visant à lutter contre les changements climatiques. Si l’on compare les évolutions de 2005 à 2013, l’intensité des émissions de carbone en Chine s’est réduite de 28,5%, équivalent à 2,5 milliards de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone. Selon un rapport de la Banque Mondiale, de 1990 à 2010, le volume d’économie d’énergie en Chine avoisine 57% de la quantité totale d’économie d’énergie dans le monde. En tant que pays émergeant, ces chiffres démontrent aussi bien les efforts réalisés par la Chine que sa volonté de faire face aux changements climatiques.
Le sujet du Livre vert de cette année est « Perception scientifique et compétition politique ». Ce livre a présenté de manière exhaustive les derniers développements apportés au niveau mondial comme réponses au changement climatique depuis la Conférence de Varsovie. Ce livre vert analyse en profondeur les entreprises et les réussites de la Chine face aux changements climatiques. Sont traités également les thèmes qui retiennent l’attention comme par exemple les pics d’émission en Chine et sont énumérés les actions, les difficultés et les enjeux auxquels doit s’attacher la Chine pour lutter contre les changements climatiques.
En tant que grand pays émergeant, la Chine participe activement au processus de la gouvernance internationale sur le climat. Non seulement la Chine cherche à adopter une attitude constructive lors des négociations sur le climat mais poursuit aussi de nombreuses et efficaces actions de réduction d’émission nationale de gaz. Malgré tout, en raison de la taille de son économie et la quantité totale d’émissions, la Chine est confrontée à une pression croissante lors de ces mêmes négociations. Le Livre vert estime que la cause de ces pressions internationales tient à la définition du rôle de la Chine dans la gouvernance internationale sur le climat.
Certains spécialistes ont indiqué que selon les analyses de la conjoncture économique actuelle, du niveau démographique et de la division internationale du travail en Chine, mais aussi selon les perspectives de développement les plus probables, la capacité économique de la Chine s’accroîtra régulièrement pour achever dans vingt ans ce cycle d’industrialisation et l’urbanisation. Durant cette période, la population chinoise augmentera lentement. La Chine ne souhaite pas changer son statut de pays émergent avant la réalisation complète de son industrialisation et son urbanisation. Cependant, certains pays ignorent les besoins de développement et le niveau des indices par habitant en Chine. Ils exagèrent de plus les responsabilités de ce grand pays qu’est la Chine en se fondant sur des indices agrégats combinant en autre l’économie, les émissions ou le commerce. Ils demandent à la Chine de procéder à la réduction de ses émissions et de s’engager à financer la gouvernance internationale du climat à hauteur de ce que les pays développés contribuent. Ce mépris des nécessités de développement propres à la Chine ignore superbement la réalité, et élargit les dissensions en buttant contre la position adoptée par la Chine qui demeure un pays émergent et non un pays développé.
Selon Monsieur DU Xiangwan, académicien de l’Académie d’Ingénierie de Chine, la Chine n’a ni les capitaux et ni aucune légitimation à se développer de manière extensive. La modernisation de la Chine doit s’inscrire dans un processus de développement modelé avec comme ligne rouge la protection de l’environnement. Des modes de vie et une économie à bas carbone sont essentiels à la lutte contre les changements climatiques mais aussi au développement durable de la Chine et à la qualité de vie de l’humanité. La demande chinoise intérieure de transition économique et de développement doit prendre en compte de la responsabilité internationale de la Chine vis-à-vis des changements climatiques. Les conjonctures générales de la lutte contre les changements climatiques sur le plan intérieur et extérieur de la Chine se promeuvent et se soutiennent mutuellement.

 

 

 

 

 

 

 

Traduit par Yao Xiaodan

 

 

Edité par  Yao Xiaodan
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