Des réformes plus profondes de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) devraient permettre à celle-ci de promouvoir le commerce parmi les pays participants et augmenter le revenu réel mondial, selon une étude publiée mardi par la Banque mondiale (BM).

De telles réformes doivent être faites pour "augmenter la transparence, élargir les échanges commerciaux, améliorer la solvabilité de la dette, atténuer les risques environnementaux et sociaux, et combattre la corruption", indique l'étude menée par une équipe d'économistes de la BM dirigée par Michele Ruta, économiste éminent dans les domaines de la macroéconomie, du commerce et de l'investissement mondial à la BM.

Si les mesures de réforme sont pleinement appliquées, l'ICR pourrait entraîner une augmentation du commerce mondial de 6,2% – voire de 9,7% – pour un groupe de 71 économies, dont la plupart ont signé des accords de coopération avec la Chine dans le cadre de l'ICR, selon l'étude.

A travers la réduction des coûts commerciaux, l'initiative pourrait aider 32 millions de personnes qui vivent avec moins de 3,2 dollars par jour à sortir de la moyenne pauvreté.

Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente de la BM pour la croissance équilibrée, le financement et les instituions, a appelé à "des réformes ambitieuses des pays participant à l'ICR pour assurer son succès", selon un communiqué publié par la BM.

"L'amélioration de la communication des données et de la transparence, notamment autour de la dette, de l'ouverture des marchés publics et de l'adhésion aux plus hauts standards sociaux et environnementaux, y contribueront d'une manière significative", a estimé Mme Pazarbasioglu.